L'empire se veut être le centre artistique de l'Europe. Le raffinement y est poussé à son paroxysme ; les villes les plus modestes possèdent une architecture délicate. Être artiste dans cet empire, que ce soit dans la peinture, la poésie ou même la photographie, est le meilleur moyen de faire fortune. Les mécènes mènent une course effrénée entre eux pour adopter les meilleurs poulains. Cette recherche constante des meilleurs artistes, de l'élégance en toute circonstance a donné aux Austro-Hongrois une réputation de nobles pédants.